Trouver l’équilibre quand on se met trop de pression — Centre St-Pierre

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Comment trouver l’équilibre quand on se met trop de pression au travail?

Par Agente de communications

Vous sentez-vous constamment sous pression? Même quand tout est « bien fait », avez-vous l’impression que ce n’est jamais assez? Si vous jonglez entre performance, perfectionnisme et fatigue mentale, cet article est pour vous. De nombreuses personnes vivent avec ce sentiment de devoir prouver en permanence leur valeur au travail, au point parfois d’oublier de préserver leur bien-être. Explorons ensemble comment reconnaître cette spirale et retrouver un équilibre durable.

Pourquoi cherchons-nous toujours à en faire plus?

Pour beaucoup, la pression professionnelle ne vient pas uniquement des objectifs fixés par l’employeur. Elle est aussi alimentée par des facteurs internes profondément ancrés.

  • Le syndrome de la « bonne élève »
    Hérité de l’école ou de l’éducation familiale, ce réflexe pousse à vouloir satisfaire, dépasser les attentes et éviter toute faute. Cette attitude peut mener à une exigence disproportionnée envers soi-même, même lorsque personne ne la demande réellement.
  • La loyauté au travail et la peur de décevoir
    Certaines personnes ressentent qu’elles doivent sans cesse prouver leur engagement afin de ne pas nuire à l’équipe, à un·e supérieur·e ou à leur organisme. Dire non à une tâche devient difficile, même quand l’agenda est déjà saturé.
  • La pression invisible mais constante
    Cette petite voix intérieure murmure « Je dois prouver que je mérite ma place ». C’est un besoin de reconnaissance qui prend racine dans l’insécurité professionnelle ou personnelle, et qui finit par s’installer comme une norme.

Ces dynamiques rendent la difficulté à dire non au travail bien réelle et alimentent une fatigue chronique, parfois sans que la personne s’en rende compte.

Le perfectionnisme : moteur ou piège?

Le perfectionnisme peut être une force lorsqu’il nous incite à viser la qualité et à prendre plaisir dans ce que nous accomplissons. Mais lorsqu’il devient excessif, il se transforme en piège.

  • Perfectionnisme sain
    C’est celui qui guide le travail soigné sans sacrifier la santé mentale. Vérifier une fois un document important ou chercher à améliorer une méthode reste bénéfique tant que cela n’empiète pas sur le temps de repos.
  • Perfectionnisme épuisant
    Il se manifeste par des comportements comme relire un courriel cinq fois avant de l’envoyer, repousser une tâche par peur de ne pas la réussir parfaitement, ou consacrer des heures à des détails que personne ne remarque. Ici, la recherche de l’irréprochabilité prend le dessus sur l’efficacité.

La question clé devient : est-ce que je cherche à être bon·ne… ou à être irréprochable? Cette nuance permet de commencer à réfléchir à comment lâcher le perfectionnisme et à cultiver l’envie de bien faire sans s’épuiser.

Retrouver un équilibre sans renoncer à la performance

Il est possible de continuer à viser haut tout en préservant son énergie mentale.

  • Redéfinir la performance selon ses valeurs
    Plutôt que de se conformer aux attentes implicites de l’environnement, il s’agit de clarifier ce qui compte vraiment : l’utilité du travail, la qualité des relations professionnelles, le sentiment de contribution.
  • Prendre conscience de la fatigue mentale accumulée
    Reconnaître les signes (sommeil perturbé, ruminations, irritabilité) avant qu’ils ne deviennent alarmants aide à ajuster la charge de travail.
  • Introduire l’idée de performance réaliste et durable
    Une performance habitée est celle qui tient compte de notre rythme, de nos limites, et s’appuie sur des stratégies équilibrées. C’est choisir de produire un travail de qualité sans se mettre en danger.

En reprenant le contrôle sur ses objectifs, on peut trouver un équilibre entre performance et bien-être et comprendre comment arrêter de se mettre autant de pression.

Et si on apprenait à performer autrement?

Changer la manière de vivre la performance ne signifie pas renoncer à celle-ci : au contraire, cela permet de la renforcer.

Opter pour une approche différente peut passer par :

  • des techniques de gestion de stress et de priorisation;
  • une meilleure communication avec l’équipe pour poser des limites claires;
  • une formation ou réflexion personnelle sur la valeur et le sens que l’on donne à son travail.

C’est dans cet esprit que la démarche Réfléchir sa relation à la performance trouve sa place : un cadre pour apprendre à intégrer performance et santé mentale, construire une ambition réaliste et préserver sa motivation sur le long terme.

Il ne s’agit donc pas d’abandonner la performance, mais de la rendre compatible avec notre santé mentale. En rééquilibrant effort, exigence et bienveillance envers soi, nous découvrons que le succès n’a pas besoin de se payer au prix du bien-être. L’essentiel est de reconnaître que notre valeur ne se mesure pas à la quantité de pression que nous acceptons de subir, mais à notre capacité à créer un travail de qualité, avec sérénité et constance.

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