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L’éducation populaire autonome : un intemporel qui ne se démode pas
Publié le 19 décembre 2025
Depuis les années 70, l’éducation populaire autonome (ÉPA) traverse les époques et façonne les luttes sociales. Comme toute tendance qui dure, elle se réinvente en restant fidèle à son essence : inclusion, engagement et co-construction. Elle agence ces essentiels avec audace pour créer un style militant qui ne se démode jamais.
Envie d’embrasser le mouvement tout en y ajoutant vos couleurs? Voici les indispensables… et ce qu’on devrait reléguer au fond du placard!
Les essentiels de l’éducation populaire autonome
Le par, pour et avec : le vrai pouvoir aux personnes concernées
Fini le temps où les « expert·es » dictaient la marche à suivre. Aujourd’hui, ce sont les personnes concernées qui détiennent le savoir. Leur vécu est une expertise précieuse, et l’ÉPA leur donne la parole pour bâtir des solutions qui leur ressemblent. Une approche 100 % participative!
Les outils collectifs : l’apprentissage en mode collaboratif
Avec l’ÉPA, ce sont les personnes directement concernées qui montent sur le podium : leur vécu est leur signature, et leur expérience est une matière précieuse. Résultat? Des solutions taillées sur mesure. L’éducation populaire, c’est du concret, du vivant. Ensemble, on crée, on expérimente, on échange : apprendre, c’est un sport d’équipe!
L’engagement pour une vraie transformation sociale
L’ÉPA n’est pas là pour faire joli. Elle bouscule, elle questionne, elle agit. C’est un moteur de changement qui pousse à voir plus grand, à imaginer des alternatives et à déconstruire les oppressions systémiques. Une démarche aussi engagée que nécessaire.
Les faux pas de l’éducation populaire autonome
Le paternalisme et les solutions toutes faites
Jouer au je-sais-tout, c’est dépassé! Dire aux gens quoi penser et comment agir, c’est tout sauf émancipateur. L’ÉPA mise sur la co-construction et la réflexion collective. Laissons les recettes miracles aux oubliettes : place à l’intelligence collective!
L’obsession du rendement et du « faire vite »
Vouloir tout boucler en deux temps, trois mouvements est le meilleur moyen de rater l’essentiel. L’éducation populaire prend le temps nécessaire pour bâtir du solide. On tente d’éviter les logiques de performance et on se concentre sur les questions de changement. En effet, la transformation sociale, ce n’est pas une course : c’est un marathon!
L’individualisme
Seul·e, on va vite. Ensemble, on va loin! Penser et agir en solo, c’est l’erreur classique qui freine le changement. L’ÉPA, c’est avant tout un travail collectif. Passer du « je » au « nous », c’est là que la magie opère!
Toujours en mouvement, l’ÉPA continue d’évoluer et d’inspirer. Attention, elle a besoin d’acteurs et d’actrices engagé·es, de voix qui osent poser des questions percutantes et de regards critiques pour éviter de tomber dans certains pièges. L’éducation populaire autonome est un terrain d’expérimentation et d’action : qu’allons-nous en faire aujourd’hui? Et surtout, comment allons-nous la faire évoluer pour demain?
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